Créée en 1992, sous le nom de SARL Marais, l’entreprise a changé de nom pour ESPROMER, PME de 8 personnes qui regroupe deux marques, Escargots du Pré d’Auge et Les Recettes d’Ambroise. Notre spécialité, les escargots et les coquillages farcis. Située au Nord du Pays d’Auge à Trouville sur mer (14360) au coeur de la Normandie, elle dispose d’un outil de travail aux normes européennes (agrément FR14-715-071-CE) qui fonctionne selon la méthode HACCP (Traçabilité amont/aval)
Tout d’abord, producteur, transformateur et vendeur, l’entreprise, a décidé en 1998 de recentrer ses activités sur la transformation et la promotion de l’escargots d’origine française. Nous ne travaillons que des escargots gros gris.
« Ces approvisionnements en escargots gros gris d’élevage sont réalisés par des héliciculteurs avec lesquels ESPROMER, travaille depuis de nombreuses années en étroite collaboration afin d’assurer une qualité de produit irréprochable. »
Durant de longues années, les professionnels ont satisfait leur approvisionnement par le biais de la collecte naturel. Le non-respect écologique des ramassages, la modernisation des techniques agricoles ont détérioré le renouvellement naturel des espèces et contraint les industriels à se tourner vers des produits en provenance d’Europe de l’est. Il ne s’agissait là que d’une solution à court-terme car de nombreux pays ont ainsi légiféré sur cette exploitation abusive et mis en place un ensemble de règles et quotas afin de préserver les espèces dans leurs milieux naturels.
De plus, depuis quelques temps la filière agro-alimentaire rencontre des difficultés dans l’approvisionnement d’escargots dits traditionnels à savoir le Pomatia (Bourgogne) et l’Hélix Aspersa (gris) produits sous l’appellation « escargots ».
Tout d’abord il a été constaté l’émergence du « lucorum » (escargots turc), plus grave fut l’utilisation d’un mollusque asiatique « l’achatine » : pour la première fois les consommateurs découvraient que l’escargots avait une forme cubique.
Malgré une rapide intervention du législateur qui a interdit l’appellation d’escargots à ces produits, ils ont largement contribué à la détérioration du marché en favorisant une baisse de la qualité au détriment du consommateur qui s’est rapidement désintéressé de l’escargots. C’est dans ce contexte de dépendance vis-à-vis de l’étranger et dans un souci de qualité que l’héliciculture a évolué. Inexistante au début des années 80, l’héliciculture moderne a profité de la mise en place d’un véritable plan de recherche supervisé par l’INRA LE MAGNERAUD près de SURGERES (17) pour se positionner comme activité de production agricole au plein sens du terme.